Les principaux motifs de refus ou d'ajournement de naturalisation

L’administration bénéficie d’un pouvoir d’appréciation dans l’octroi ou le refus de la nationalité française par naturalisation.

Les principaux arguments avancés par l’administration pour refuser ou ajourner une demande de naturalisation dont le dossier est pourtant complet sont :

  • des éventuels mensonges ou fraudes (fiscales, aux prestations sociales…) ;

  • l’existence de dettes à l’égard d’organismes étatiques ou d’un bailleur ;

  • l’absence de stabilité dans la situation financière du demandeur (pas de revenus stables, ressources faibles au regard des personnes à charge…) ;

  • la présence d’enfant(s) ou de l’époux à l’étranger (en l’absence de décision de justice de séparation) ;

  • l’existence de procédure pénale (même en l’absence de condamnation) ;

  • une mauvaise maîtrise de l’histoire ou des valeurs françaises.

Parfois, ces arguments peuvent être contestés devant le ministre de l’Intérieur ou le tribunal administratif.

Voici une liste contenant les principaux motifs d’ajournement d’une demande de naturalisation :

1-Situation professionnelle instable

2-Dettes envers les organismes étatiques

3-Séjour irrégulier en France

4-Ressources faibles ou insuffisantes

5-Majoration des impôts

6-Majoration de la taxe d’habitation

7-PV non payés, taxe d’habitation non payée

8-Ajournement pour polygamie (femme pays d’origine, femme en France)

10-Exercice d’un emploi sans autorisation de travail

11-Situation irrégulière dans le passé ou conjoint en situation irrégulière

12-Condamnation pour crimes ou délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la république

13-Condamnation à une peine de prison supérieure à 6 mois sans sursis

-Ces motifs d’ajournement peuvent être contestés auprès du ministre chargé des naturalisations dans les deux mois qui suivent la notification de la préfecture (deux mois après l’ajournement)